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Incorrigible

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  • Complètement dédié à toi, à nous : pour une femme qui m'aime et que j'aime, mais qui aime ses enfants et que son mari aime, tous ces amours pour elle, chut, elle est épuisée, maintenant, elle dort, dans cent jours je viendrai la réveiller d'un baiser plus
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3 avril 2011

Je te serre contre moi

Ce soir, je pense à toi, comme si souvent, dès que le jour décline, je me demande ce que tu fais, ce que tu penses, ce que tu vis. Je voudrais te serrer contre moi, tendrement, comme si l'éternité nous appartenait, comme si je n'avais que toi au monde, dans le creux de mes bras, je t'embrasserai, à perdre le souffle, à me noyer de plaisir.

Nul doute n'est plus permis : malgré la séparation, malgré les incertitudes, malgré les difficultés, les impatiences, les improbabilités, je continue de t'aimer, c'est comme une source d'abondance, qui ne faiblit jamais, dont la force est telle qu'elle ne s'arrête sur rien, rien d'autre que toi. Tu es mon rêve, tu es mon oiseau totem, tu es le signe même de ma liberté, je ne vis que par toi, vraiment, je te veux, je suis à toi, tu es à moi, jusqu'à mes dernières forces, je le croirai, je le dirai.

Ce soir, je suis triste de ne pas pouvoir te parler. Le WE s'est passé sans que rien ne change dans ma vie, si ce n'est qu'à chaque minite, c'est à toi que je parle, c'est vers toi que vont mes sourires, ma joie, mon éspérance, c'est toi, tellement toi, j'ai besoin de ta main sur ma joue, j'ai besoin de ton amour pour vivre, sans toi, tout me parait si faux, si vain...

Je t'en supplie, autant que tu le peux, pense à moi, appelle moi. Ne perdons pas ce fil, ce ténu espoir de vie, de rire, de gaité. 

 

 

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16 février 2011

Cérémonie de l'adieu

Dans cette petite église il y avait juste la famille et les proches, c'était déjà beaucoup. C'était dur pour mon fils qui ne pleure jamais, et là je le voyais retenir ses larmes, j'ai posé ma main sur son épaule, légère, juste pour qu'il sente que je partageais cela avec lui,sans tomber dans le pathos. C'était dur pour ma femme parce que perdre sa mère, à tout âge, c'est une épreuve, et je crois qu'avec ses frères et ses soeurs, ils ont réalisé combien elle avait été pour eux une protection contre la folie de leur père, l'homme qui ne sait que parler de tout et qui finalement ne parle de rien, ne donne rien, ne fait rien.

Je ne sais pas pourquoi, ce qui m'a traversé l'esprit, pendant cette cérémonie, c'est toi qui dansait, libre, légère, bondissante, insouciante, et j'avais envie de te rejoindre, de danser avec toi, comme des enfants dans le parc d'un château, enivrés par son espace.

Je ne déteste pas les cimetières, on finit presque tous là un jour. J'aimerai pouvoir lire, sur ma pierre, qu'il fut heureux. Mais sans toi, c'est juste impossible...

12 février 2011

Fin de partie

Ma belle mère a rendu son dernier souffle avant hier, entourée des siens, paisiblement. Mon fils lui a rendu une dernière visite, je ne sais pas ce que lui a fait cette première image de la mort, il a compris ce que voulait dire partir, je crois, il m'a juste dit que c'était important, cette disparition.
C'est comme le calme après la tempête. Tout s'arrête, on reste comme ça un peu hébété, entre nous, j'ai dormi avec ma femme cette nuit, lui ai tenu la main dans le noir, n'ai pas dormi, ni elle sûrement.
Pourquoi m'être trompé à ce point, avoir choisi de faire ce chemin avec elle, moi qui ne suis guère utile à cette heure, puisque je ne peux lui apporter de l'amour, juste du réconfort, juste de l'amitié, certes sincère, mais si insuffisante pour ces heures cruelles.

La veille, j'avais diné avec notre connaissance commune, et c'est encore une histoire de vie qui s'est engagée sur un chemin de travers que nous nous sommes raconté. C'était bon de nous revoir, fondamentalement c'est vrai que nous n'avons pas changé, quelque chose comme l'inconscience de nos propres situations nous a protégé de ce fléau. Je reconnais son rire, sa lenteur de diction, posée, tranquille, son regard limpide et rieur, comme dans mon souvenir.

Nous avons parlé de toi, bien sûr, mais pas assez, je me suis vraiment retenu de ne pas lui en demander plus, j'aurais aimé connaître mieux ta vie, à travers son regard, pour que je te cerne mieux, que je te comprenne mieux, pour que tu m'habites mieux.
J'ai entendu ta voix joyeuse dans son portable, qui lui proposait une sortie, je m'étais promis en secret de vous y rejoindre, mais voilà, le sort en a décidé autrement.

A cette heure, je pense à toi qui me manque tellement, j'essaye de zapper, de faire quelque chose, mais tout me paraît si lourd et ennuyeux. Alors, dans ces heures sombres, je reste auprès des miens, je regarde mon fils et je tâche de me rendre utile à sa mère.

Je me dis que cet été, je serais à Paris, dans une autre vie.

7 février 2011

Veillée

Les nuages s'accumulent sur nos têtes. nous allons bientôt perdre la grand mère de mon fils, c'est un bien grand chagrin qu'il aura; douze ans c'est petit pour vivre cette épreuve, car c'est une bonne personne qui nous quitte, une mère qui n'a pas su être mère parce que l'on ne lui avait pas appris, mais qui a concentré tous ses efforts pour être une bonne grand mère.
C'est terrible pour ma femme, qui a attendu bien longtemps avant de lui pardonner de ne pas avoir assez porté d'attention sur elle, qui lui en a fait payer le prix et qui regrette sûrement aujourd'hui de ne pas avoir fait plus et mieux.
Je vois cette famille déjà en deuil, dans le chuchotement de ses tourments; la grand mère sait qu'elle va mourrir, elle s'est résignée, attend avec impatience, car elle croit dans l'après, elle croit que le Père de tous va l'accueillir, alors elle attend après lui car elle n'attend plus rien de la vie.
Je pense à ma mère que l'on a du enterrer sans la revoir une dernière fois, trop défigurée pour être visible. Je me rappelle mon père qui seul, dans un hangar de l'armée, lui rendit ce dernier hommage avant que l'on ne ferme à jamais son cercueil. Au cimetière je voulais entrer dans la terre, partir avec elle, la douleur me rendait fou. Mais ce n'était rien à côté de ce dont on nous privait : de sa vie, de son amour pour nous, pour les siens... alors vint le vide, le vide sidéral...
J'aimerai me confier à toi, te raconter paisiblement mes souvenirs, revivre avec toi ces blessures inguérissables pour que tu poses sur elles ta main magique, et qu'elle efface doucement, lentement, ma douleur jamais enfouie.
Je te raconterai tout ce que je n'ai jamais pu dire à personne, tellement c'était violent, dévastateur, mais à toi, il me semble que ce ne serait que de l'amour qui me reviendrait en mémoire.
Je nous revois, toi et moi et mes parents, sur le pas de leur maison, quand je t'ai présentée. Quand tu as parlé avec mon père. Tout cela est resté si clair, si précis.
A ce moment là je ne savais rien, j'étais insouciant, innocent, je ne savais pas que mon amour pour toi nous perdrait. Je ne savais pas que 30 ans après tu me retrouverais.
Mon fils m'a dit qu'il voudrait aller à l'enterrement de sa grand mère. Je suis fier de ce petit garçon courageux. C'est un petit homme solaire, tu es ma femme solaire. Vous êtes les deux pôles de mon bonheur.Vous êtes mes seuls amours.

6 février 2011

Arc en ciel

J'ai eu de tes nouvelles, indirectement, pour un peu j'en pleurais de joie. Tu me manques, je ne peux même pas exprimer à quel point tu me manques, c'est un enfer sur cette terre, c'est une injustice devant le monde, c'est un feu qui me dévaste, qui comme le Phoenix me réduit en cendre durant le jour et recommence à me dévorer lorsque le jour se lève.
Je suis aspiré par ta voix, que j'ai enregistré heureusement au hasard de l'une de nos innocentes promenades dans Paris, traversant les ponts de la Seine de part et d'autre, et je m'enivre de sa musique, de sa clarté, de ton rire, ton rire, mon amour, qui chante, qui s'élance vers les hauteurs de Notre Dame, qui raisonne dans ses voûtes, tu es Esmeralda, et à cause des méandres incertains et capricieux la vie, je ne suis que Quasimodo.
Je sais que tu penses à moi, je sais que je te manque, c'est encore plus dur. Si tu ne m'aimais pas, ce serait simple, ce serait terrible, cela me briserai, une bonne fois, je retournerai à la vie sans saveur, à la vie grise, à la vie sans toi, à la vie qui ne nous dit rien, qui ne nous apprend rien.
Je sens que tu m'aimes. Je devine les tremblements de ton corps et de ton âme lorsque nos êtres s'approchent l'un de l'autre, et même seulement lorsque nous savons que nous allons nous rencontrer. Je le sens parce que cela raisonne dans tout mon être, car je vis la même chose, cet arc électrique, cet arc en ciel qui jaillit de nos plus profonds secrets, comme deux enfants qui s'aiment, qui se trouvent et se retrouvent, dans le secret de leurs jeux, dans la bulle qu'ils ont dessinée,dans le monde imaginaire qu'ils ne voient que lorsqu'ils sont réunis.
Je t'aime comme ça, à l'infini...
Posté par pazzar à 23:39 - Oh temps suspend ton vol ! - Commentaires [0] - Rétroliens [0]
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Cent jours

J'ai juste un espoir, c'est que tu me lises, pour que tu restes en tension dans le cheminement de tes pensées, pour que tu comprennes que je suis décidé contre vents et marées à t'attendre, que chaque jour je mets tout en oeuvre pour me préparer à t'accueillir, pour être prêt le jour où tu m'appelleras pour me dire " je n'en peux plus, de vivre ainsi, je veux retrouver la lumière, je veux sourire et rire largement, me griser de sensations, de sentiments, de liberté."

En attendant, je me prépare, comme un athlète se prépare pour les JO. J'ai beaucoup de chemin à parcourir, si je veux t'accueillir dans de bonnes conditions J'ai pris quelques décisions sérieuses concernant mon hygiène de vie, je me motive en pensant à toi, j'espère que tu ne baisseras pas non plus les bras.

Dans cent jours, soit le 2 mai, si je n'ai pas craqué d'ici là en te téléphonant, je t'appellerai.

Dans cent jours, mon amour, c'est long, si long, mais compte tenu de ce que je dois réussir, c'est en même temps très court.

Que mon amour pour toi me donne cette force...

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5 février 2011

Je t'attends

Après deux jours en déplacement, je pensais trouver quelques signes de toi mais il n'en est rien. Que se passe-t-il dans ta tête d'ange? quelle tempête? quels doutes?
Je reste pourtant confiant. Je ne sais quelle force me pousse à ne pas désespérer. Je me sens debout sur la proue d'un navire éperonné dont on ne sait s'il va flotter ou sombrer. Toujours de toutes façons cette sensation de vertige, de ce que je m'apprête à faire, tellement je tiens à toi, tellement je sais que tu es mon futur, ma vie, ma vraie vie.
Je mesure dans ce désert sans toi ce que pouvoir faire la moindre chose quotidienne avec toi peut avoir d'extraordinaire. Ta présence est un enchantement, te regarder une récompense, te toucher un privilège, vivre l'amour avec toi, un chef d'oeuvre.
Ne baisse pas les bras, ma princesse aux mille visages, je t'en prie à genoux, réfléchis encore.
J'espère que des jours plus ensoleillés te redonneront l'énergie nécessaire à ta survie, te permettront de défier ton destin, notre destin.
Comme chaque jour, heure et minute depuis ton dernier appel, je t'aime et je t'attends.

3 février 2011

Funambule

Oh temps suspend ton vol ! ne laisse pas s'écouler ces heures qui se chargent de tous les doutes et de toutes les tristesses !
Je veux croire que tu réfléchis intensément, que tu pèses soigneusement ce que pourrait être ta vie avec moi, cette nouvelle vie qui fait peur, avec tant d'incertitudes au dessus de nos têtes, avec autant de charges affectives qui dépendent de nous pour continuer leur vie d'insouciance ou la perdre.
Comme je le disais à cette inconnue, je suis prêt. Jamais de ma vie je n'ai senti avec autant de clarté ce que j'attendais.Je t'attends. Je t'attends parce que je ne veux pas croire que tu vas renoncer.Je ne veux pas croire que la face A va l'emporter sur la face B.
Mais je veux que cette décision, tu la prennes de ton côté aussi, que je ne le fasse pas à ta place, sinon, tu auras la tentation de tous les instants de penser que j'ai eu tort et que je suis responsable de ton malheur.
Je suis prêt j'attends juste un signe. Par l'enfer, appelle-moi, je suis comme une bête sauvage enfermé dans une cage, je te le crie dans ma tête, je le souffle comme un taureau furieux dans le porte voix, je le crache dans les trompettes de la renommée, je te nomme chaque minute, je t"implore de le faire, je suis sur le fil du funambule, j'ai jeté le balancier et j'attends que la lumière se fasse, bras écartés et le corps tendu comme une corde à violon, que la lumière inonde le fil devant moi et me montre la rive salvatrice, et cette lumière c'est toi, si tu viens, si tu dis OUI, si tu fais le pas vers moi, sur le même fil, je n'aurai plus peur, je serai vrai, je serai à toi, pour toujours, mon amour...

1 février 2011

Silence

Rien. Plus rien. Plus rien que mes pensées qui tournent sur elles mêmes et qui s'évanouissent dans le néant des journées vides de toi, vide de ta vie, que j'aimerai faire mienne, et qui s'enfuit.
J'ai appelé notre connaissance commune qui n'a pas non plus de nouvelles de toi. Je sais que ton téléphone ne marche plus, je n'ose laisser un message, malgré mon inquiétude et mon envie, car je sais que ton mari peut les lire.
Sans amour, qu'est-ce que la vie ? une musique sans parole, un dessin sans lumière. Je pense à toi avec tellement de force que je peux continuer à te sentir près de moi. Dans le train, j'avais l'impression que tu posais ta tête sur mon épaule, que tu me prenais la main, sans rien dire, juste complice.
Silence. Ton avenir se joue en ce moment. Supporteras-tu indéfiniment cette prison de verre? Jusqu'où ira le sacrifice de toi même pour protéger tes enfants des aléas de la vie, de la vie d'un couple où il est seul à t'aimer?
Sans conjugaison, ce verbe n'est rien de plus ou de moins qu'un égoïsme.
Je crois de mon côté, que ma femme et moi battons des records d'économie de parole l'un envers l'autre.
Je ne tiendrais pas longtemps à ce jeu là. Mais sa mère se meurt, je suis incapable de la laisser seule avec cette peine et cette charge.
Il faut courber l'échine, rentrer le cou dans les épaules, notre temps est à l'orage, à la tempête.
Mais cet amour qui nous traverse est une ressource, une eau de vie précieuse. Si tu me lis, garde là bien au creux de ton coeur. Nous pourrons passer grâce à cela le plus fort de l'hiver.
Je t'aime et me laisse porter par cet élan extraordinaire de ferveur et de foi. Je crois en toi, en cet amour qui ne s'était pas éteint en 27 années de sommeil. j'attends, j'attends, en silence...

28 janvier 2011

Incorrigible

Voilà, finalement ton mari m'a contacté. C'est un homme bien ce type, bien ancré de la réalité, tout mon contraire, en fait. Je lui ai dit qu'on pourrait être ami, seule ma faute nous sépare.

Il m'a demandé si j'étais prêt à te prendre avec moi, qu'il allait foutre vos trente ans de vie et celle de ses enfants en l'air, qu'il allait rompre parce qu'il ne pouvait continuer à supporter notre relation, devenue pourtant seulement très textuelle depuis ta promesse et que j'ai respectée.

Je ne m'y attendais pas, j'ai été pris au dépourvu.

Je lui ai opposé que ce n'étais pas si simple, que cela ne dépendait pas que de moi, que tu devais t'exprimer là dessus. Mais pour lui, tu n'es plus en mesure de décider, tu ne sais pas, ton coeur balance, tu es perdue et ma présence te trouble trop pour renoncer à moi ou à lui.

Je lui ai demandé d'avoir un dernier entretien avec toi, mais ce n'est pas passé. Peut être me rappeleras-tu, une dernière fois, il s'y attend. J'ai défendu l'idée que ton choix serait ainsi un choix éclairé, qu'après notre discussion, si tu choisissais de rester avec lui, ce serait en toutes connaissances de cause. Mais il y des limites même pour un homme bien.

En fait je connais ton choix du jour, et je ne peux t'en vouloir. Je n'ai pas de logis à t'offrir, où m'attendrais-tu ? et puis pour tes enfants, je connais la catastrophe que représente une séparation, surtout d'avec un type bien, à qui on ne peut pas reprocher grand chose, tu endosserais le rôle de la méchante mère.

Cela m'a donc paru logique de lui promettre de m'effacer, de me faire oublier. Je me suis condamné moi même à mort, à mort de l'âme, parce que pour le corps, je dois songer à donner le change, pour ne pas inquieter ma famille, pas la priver de mon soutien, des fruits de mon travail, de ma présence rassurante à leurs côtés. mais quelle épreuve ! Deux fois dans la même semaine. Une fois après que tu m'ais demandé de ne plus t'appeler, une fois lui promettre à lui de m'effacer. S'effacer, c'est le mot. renoncer à soi, renoncer à l'amour que l'on sait partagé, renoncer à la joie de ton sourire, la fougue de tes baisers profonds, la sonorité magique de ton rire, le dessin de ton corps ondulant dans sa marche à mes côtés, renoncer à l'ivresse, au bonheur de ta présence, aux discussions mi sérieuses, mi légères des nos après midi.

J'ai regardé les voitures qui passaient assez vite dans la rue du départ à Montparnasse et j'ai été tenté : ce serait simple d'en finir tout de suite, mais ce n'est pas sérieux.

Si tu te séparais maintenant, finalement contre ton gré, tu m'en voudrais, tu t'en voudrais, tout le reste de ta vie. Je crois pourtant mon amour assez fort pour supporter ce doute, mais j'ai peu de temps à donner, entre un job trop prenant et déjà une famille, alors tu serais souvent seule, avec tes doutes et tes enfants te le ferait payer cher. Serais-tu assez solide pour l'encaisser?

Sache quand même ce que je t'aurais proposé, si tu m'avais appelé : lâchons tout et partons tous les deux, on verra bien. Je louerai quelque chose et on avisera ensuite. En somme, comme si l'on partait en voyage, à leur nez et à leur barbe. rendez vous dans 15 jours, le temps de trouver.

Je crois que tu n'es pas prête, mais moi oui. On a pas deux vies. On est adultes, les autres aussi. Et notre porte sera toujours ouverte aux enfants, on les laissera pas tomber, on gèrera. Ce sera dur, au début, on sera incompris, on sera que tous les deux, nos enfants nous haïrons. Mais on leur montrera qu'on est pas simplement égoïste. On leur dira : c'est ça la force de l'amour, c'est pas autre chose, on vous aime à fond, c'est pas la question, mais c'est de nos vies qu'il s'agit.

Si tu dis oui, dans 15 jours on est ensemble.

Si tu dis non, je te dirais alors : endormons nous, quelques années, mais promettons de nous retrouver, quand les enfants seront encore un peu plus indépendants; ça leur donne un peu de bonus, de bonheur. D'ici là, j'aurai gagné ma liberté, je t'attendrais dans un gite à moi, je te ferais passer, par notre connaissance commune, des nouvelles, à moins que tu ne viennes de temps à autre consulter ce site, qui t'es dédié.
Je t'y écrirai souvent.

Voilà, mon amour, il ne me reste plus qu'à attendre, un mot, un signe de toi. Mais sache le, je serai une présence invisible toujours près de toi. Je prendrai de tes nouvelles, je t'écrirai, tu verras parfois dans la rue ma silhouette furtive. Je ne m'arrêterai pas. J'attendrai, j'attendrai que lassée de ta prison dorée, tu prennes ton essor, que tu t'offres la liberté.

Grâce à toi, j'ai fait un pont avec celui que j'étais avant le meurtre de ma mère. Je me suis retrouvé. tu m'as retrouvé. Je tâcherai de garder l'énergie que tu m'as offerte, j'espère qu'en retour ta vie s'éclairera, une fois passé la tempête de ces derniers jours. Je t'aime, je t'aime profondément,sincèrement, te regarder, t'entendre, te sentir me touche au delà du raisonnable, raisonne si profondément en moi... pour toi, je peux tout sacrifier, tout endurer, tout gérer et comme j'ai dit à ton mari, qui ne peut et ne veut en croire un mot , te partager.... Ce qui m'importe, c'est ton bonheur, seulement ton bonheur....
Je t'aime, je sais, incorrigible.

20 novembre 2010

Où es tu?

Voilà de si longs jours que nous n'avons pu nous joindre et tes messages sur ma boite vocale sont si hésitants, si prudents, si distants?
Tu m'avais trop mal habitué, tu me disais déjà mon amour, et j'y croyais. Mais j'oublie trop facilement que tu subis toi même cette situation bizarre où ton conjoint t'interdit d'avoir le moindre contact avec moi, et que tu enfreins cette règle. Je ne peux que comprendre ton mari, j'imagine qu'à sa place je ferais sans doute exactement la même chose, mais peut être pas, je t'aime trop et je te laisserai partir, comme je suis déjà parti une fois, pour ne pas te faire souffrir, pour ne pas que notre amour d'alors ne se transforme en jalousie terrible, comme celle que j'avais vu à l'oeuvre dans ma propre famille, non, j'ai préféré te fuir, fuir cet amour trop intense, qui me rattrape aujourd'hui, tandis que tu te tiens à distance, par peur, dis tu, de souffrir encore.
J'attends patiemment. j'attends car je crois, malgré tous ces obstacles, ces incompréhensions, ces interdits, cette morale, je crois que nous nous rejoindrons, malgré tout. Je ne peux imaginer que notre rencontre soit le fruit d'un hasard. Si je suis resté sans amour, et que toi aussi, alors c'est que d'une certaine façon nous n'avions jamais pu faire le deuil du nôtre.
Nous sommes restés là bas, dans les années bleues. Notre vie peut reprendre, n'est ce pas le sens profond du conte de la belle au bois dormant?
Alors, réveille toi, ma belle, mes baisers et mes bras ouverts te poursuivent, où que tu sois, quoique tu fasses. Je t'aime et t'enlèverai à cheval.

13 novembre 2010

Je fonds pour toi

Pourquoi te voir est un tel chamboulement émotionnel ? pourquoi ta voix, ta démarche, tes gestes sont ils comme des mouvements d'air doux dans le ciel et sur cette terre ? je suis en admiration devant cet équilibre, cette magie de ton être qui enchante chaque seconde, qui transforme le temps en tempête haletante. Je reste si longtemps après t'avoir vue comme un fantôme à moi même, perdu dans le souvenir immédiat de l'instant partagé, des caresses, des baisers, je suis aussitôt t'avoir quitté en manque de toi, en manque de chacun des grains de ta peau soyeuse et blanche, en manque de ton souffle, de ton rire, de tes soupirs.
Et ce manque est souffrance. Aussi, quelle simplicité dans le voeu de souhaiter un jour vivre avec toi ! simple et raisonnable, bien que complexe et déraisonnable.
Toi tu es comme le roseau balayé par le vent, les forces des autres agissent sur toi et te font plier dans le sens de leur volonté, mais sitôt quittés tu te redresses, tu vis ta vie, tu rebondis, légère, sur les drames de ces amours qui essayent vainement de t'enchaîner, de te prendre une fois pour toutes dans leurs filets. Tu es cette herbe folle qui égrènne ses vertus et ses chansons de vent, riant dans le grand tout du monde imparfait dont tu te moques, tu prends à pleins bras son emportement et tu danses avec lui, de lui tu ne prends que l'ivresse.
Et moi, dans ma folie, dans la constance d'une vie de lutte, je tente de résister au vent, de m'accrocher à chaque petit relief de la raison pour planter ici et là un piolet dans la terre rebelle et me hisser jusqu'au sommet du début du bonheur, celui de pouvoir un matin me réveiller tenant à plein bras ton corps endormi, découvrant le premier le réveil de ton âme, le mouvement de tes lèvres, le clignement de tes paupières, et recevant comme le plus convoité des graal, ton premier baiser du jour....
30 octobre 2010

30 octobre 2010

Retour au monde normal

Voilà, mon amour, après une nuit de sommeil un peu décousue, interrompue de rêves agités et d'inquiétudes je me réveille dans le monde normal. La déprime d'hier s'est mise en veille, je revis en mode projet, je réfléchis de nouveau, je me projette, je "nous" projette dans le futur et c'est bon de pouvoir le faire avec suffisamment d'énergie pour y croire.

Pendant ce temps je t'imagine en famille, et comme chaque fois je me demande ce que tu fais, comment tu passes ce temps qui ne passe pas, ou alors vraiment pas vite, comment tu vis ta vie avec ton conjoint, alors que pour moi cela devient petit à petit invivable, parce que je ne supporte plus rien, surtout pas les défauts que j'ai toujours connus et endurés, et les miens remontent donc eux aussi assez vite à la surface.

En fait, je suis devenu une poudrière. Je sens qu'une étincelle de trop, et ce sera comme le drame de Toulouse, où l'usine chimique a pété la moitié d'un quartier : un grand trou d'air, une secousse, et je partirai, comme  un seul homme. Où, je ne sais pas, chez ma soeur sûrement, en attendant de m'organiser.
Pourtant, dès que mon raisonnement redevient clair, je sais que j'ai tout à perdre d'un tel éclat. Alors je patiente et je me remets à phosphorer pour préparer des lendemains qui chantent (enfin, seulement si tu les partages)...

J'ai besoin d'espace pour réfléchir et demain je vais donc parler avec soeur. Je mesure combien on est l'un pour l'autre et cela me rassure, je peux compter sur elle comme elle peut compter sur moi, cela fait du bien dans ce monde de brutes. Et au moins je peux parler de toi, de nous, cela me fait un bien fou.

Mais tout cela n'efface pas le principal : je t'aime pleinement, totalement, j'ai tellement envie de te serrer dans mes bras, de te cajoler, de ton odeur, de ta voix, de tes mots, comment m'en priver, c'est inhumain, c'est contraire à l'intelligence, au coeur, aux lois de la nature, comment tu fais, pour rester silencieuse, pour rester loin quand je n'ai qu'une envie, te rejoindre, même un quart d'heure, dans un café, pour me dire que tout cela n'est pas un songe, que c'est vrai, que tu m'aimes, que tu souffres aussi de cette absence, de ce manque, qu'il te torture autant que pour moi, que tu flanches parfois, que tu rêves d'un autre futur, que tu y crois, que tu l'appelles de tout ton coeur...

Et puis zut, je t'aime, c'est tout, c'est puissant, c'est présent, tangible, comme l'air, comme la lumière, comme l'odeur de la forêt après la pluie, je suis submergé de cet amour, empli, engourdi, dépassé, possédé, conquis, perdu sans lui....mais tu vas bientôt m'appeler, je le sens. Nos âmes,mon amour, nos âmes se parlent, se mélangent, et je les entends qui s'esclaffent de nos doutes.

A bientôt donc...

29 octobre 2010

Le moral n'est pas au beau fixe

Mon amour, ce soir je n'ai pas le moral, je suis privé de toi depuis trop longtemps, j'en ai mal au coeur, je suis en vrai manque, comme un drogué, je ne sais plus où me mettre pour m'oublier un peu, pour oublier cette souffrance du corps et de l'âme, pour oublier que je n'entends plus ta voix et que je ne te vois plus, c'est vraiment injuste, c'est moche, ça me donne le cafard, le bourdon, je broie du noir, je suis gris en dedans, au dehors, tout m'ennuie, je suis tellement perturbé, soudain aigri, colèreux, rageux, je perds mon sens de l'humour, je m'enfonce dans ce marasme de vie sans toi, ça signifie tellement peu, sans toi...
Je n'ai même pas eu la force d'appeler notre contact aujourd'hui tellement je me sentais mal...

Et pourtant je sais que le moindre signe de toi balaierait tout cela d'un revers de manche. Surtout si tu m'appelles ton amour, surtout si je sens que ce manque tu le connais, que ce doute te traverses aussi, que de se joindre nous redonnes la force dont nous avons besoin pour exister vraiment, pour être nous mêmes.

En attendant je déguste sévère...

28 octobre 2010

Je tremble pour toi

J'ai eu notre contact commun en ligne et il ne m'a pas rassuré sur ce que tu vis, je tremble pour toi, je me demande comment tu supportes tout cela, je devine  ton combat de chaque jour, comment tu t'accroches, je t'admire et je peste contre le sort qui ne me permet pas de te dire tout de suite laisse tomber, viens, rejoins moi qu'on en finisse que chacun souffre une bonne fois et que nous puissions nous consoler tous les deux au moins l'un contre l'autre, au moins l'un pour l'autre, enfin rassemblés, unis, réunis, dans un seul amour tumultueux et généreux de ses mots, de ses sens, de sa force tranquille qui nous ferait marcher sur l'eau ou franchir le feu sans dommages.

Je t'aime dans une tempête, je t'aime même dans ce labyrinthe où nous sommes engagés, qui nous bouche la vue, qui nous cache le futur, ce futur que j'imagine chaque jour un peu plus avec toi, car sans toi, cet avenir n'est rien qu'une vie sans intérêt.

J'appelerai souvent notre contact pour avoir des news de toi, et lui en donner. Je sais que nous tiendrons, maintenant je ne doute plus, je te comprends, je suis en phase, je t'accompagnes, n'ai plus peur, même dans le noir je ne te lâche pas la main, je suis là, tout près, s'il le faut, si c'est trop dur, tu n'as qu'un mot à dire et je serais à tes côtés et nous trouverons les solutions à mettre en oeuvre, je t'assure, ne te bile pas pour ça, ne t'inquiètes pas, mon amour, je serais toujours là, à portée de portable.
J'ai ragé l'autre jour de te rater à si peu. mais lorsque je fais du sport je n'emporte pas mon portable. Je t'ai raté à la sortie de l'eau, c'est trop dommage.
Mais c'est anecdotique, ce qui compte, c'est sur la durée, c'est ce beau, ce magnifique amour que tu as fait renaître pour toi, que je portais dans mon coeur sans le savoir, pour maintenant pouvoir te le restituer, tout neuf, même pas servi depuis, tu vois, on ne se perdra plus maintenant, non plus jamais...

Mon amour, j'attends toujours de tes nouvelles, je sais que tu vas essayer de m'appeler, je te guette, laisse un message, dis moi où je peux de faire passer un mot ou laisse un mot ici, je t'en prie, prends soin de toi, attends moi, je fais tout pour aller aussi vite que possible, je t'aime, j'ai besoin de toi, je te veux tant que j'en crie la nuit, je te cherche dès l'aube, je veux être à tes côtés, mon amour, c'est fou, c'est chaleureux, c'est suffocant, c'est de l'amour à l'état pur, un diamant brut, une poussière d'or en continue qui coule de ta chevelure flamboyante sur mes épaules, sur mon corps, sur mon coeur, qui m'ensevelit, dont je me nourris, c'est toi, tout cela, et tu n'es pas encore à côté de moi, alors quand cela sera, je pense à l'extrême bonheur que je partagerai avec toi, intense, étrange, solide comme un roc, tout en bloc, une montagne, un volcan, généreux, puissant, majestueux, et qui nous ira tout naturellement, qui nous transportera dans le monde que nous méritons et qui sera désormais celui de notre quotidien...

Ne te décourage pas, ne doute plus, sois forte de ce que je suis pour toi, je t'attends, je t'attends, je t'aime, ne perd plus jamais la foi en moi et en mon amour pour toi...

25 octobre 2010

Je pense à toi tout le temps

Même entre chaque respiration je pense à toi, c'est comme si je manquais d'air, si tu ne le partages pas, je ne suis pas bien, je ne vis qu'à moitié, je patine, je boite, je ne décolle pas, je rase le bitume, la terre grasse, je ne sais plus regarder le ciel, je pers le goût, la soif, le rythme, je m'embrouille, je perds le nord, je suis dans la tempête, je ne sais sur quel rive je vais m'échouer, je tangue, je roule, j'ai laissé filer mes repères, si tu n'es pas là, si je ne te vois pas, si je ne te parle pas, si je ne te touche pas...
La nuit, c'est plus dur, la privation s'accentue, se caractérise, me saute au visage, fait naître sur mon corps des frissons de manque, de nervosité, de froid, parce que je ne devine plus, sous tes vêtements amples, la chaleur de ta peau, de ton ventre, de tes bras, puisqu'ils ne se referment plus sur moi, puisqu'ils ne m'ensevelissent plus, puisque je ne me pers plus dans ta chevelure flamboyante, dense, sensuelle, rebelle, libre, rayonnante.

Je gémis sans la caresse de tes mains, je grogne, je peste, je me mets en colère, je maudis le monde entier de ton absence, je m'insupporte de ne pas sauter dans mon char, de ne pas venir au bas de chez toi crier mon amour, mon désespoir, ma rage de devoir te partager, mon amour, je suis à terre, je suis à la peine, à la torture, je crie mais sans bruit, pour ne pas réveiller les miens, qui me croient endormi.

Faudra-t-il encore longtemps supporter ce déchirement de l'âme et du corps, faudra-t-il tant de courage, de patience, de découragements puis d'espoirs, faudra-t-il réussir cette prouesse pour payer la liberté de t'aimer?

Je m'accroche, j'endure, je serre les dents, mais pour m'aider, fais moi quand tu peux, un signe, un baiser soufflé dans la paume de ta main, pousse le loin dans le vent, qu'il m'atteigne aussi loin que je sois, chevalier parti en croisade pour trouver la terre d'asile, pour t'y attendre, pour t'y aimer.

24 octobre 2010

Les jours passent trop lentement sans toi

Mon amour comme les jours passent trop lentement sans toi... Je regarde mon petit écran noir avec l'envie terrible de t'envoyer un petit mot, pour savoir que tu vas le lire, que tu vas sursauter sous le nom qui apparaîtra sur ton écran, qui te mettras malheureusement sans doute dans l'embarras, mais je n'en peux plus, de ce silence, de cette attente, c'est vraiment parfois un vrai supplice et je sais qu'il t'arrive de le vivre aussi, ça fait mal, ça me serre dedans, je peine, vraiment, je dérouille.

Cela ne se calme pas. Le temps n'y fait rien. Je te vois, je sens cette main qui me porte vers toi, comme une caresse, comme le pouvoir invisible d'un mage, d'une fée, d'une musique vivante qui s'infiltre toujours plus loin dans le fil de mes pensées. Comme je t'aime, comme j'ai eu tort de croire que je n'aimerai plus jamais, je ne savais pas que tu reviendrais, que tu me parlerais, que tu te pencherais sur moi et que je t'embrasserais, je ne savais pas que tu m'aimerais, je ne savais rien et je vivais dans une forteresse déserte, en compagnie d'un enfant qui jouait avec moi.

Mon amour, j'espère que tu ne vis pas avec autant de déchirements ce que je vis maintenant, que tu contrôles mieux ces vagues d'amour qui déferlent sur la plage nue des sentiments, qui ne baissent pas en intensité. J'espère en même temps que tu m'aimes assez pour avoir confiance, pour croire comme moi qu'un dénouement arrive, et qu'il nous est favorable.

Prends bien soin de toi, mon effigie, ma fée, mon ange, je souhaite te trouver dans tout l'éclat de ta beauté irradiante, laquelle me captive, m'hypnotise, me rend douceur et grâce...

22 octobre 2010

Compte sur moi

Ton message était tellement âpre hier que j'ai cru que mon coeur s'arrêtait de battre. J'avais envie de te répondre en te parlant de cette douleur, mais je me suis ressaisi et je me suis seulement dit que je t'aimais, que tu m'aimais et que cela seul devait compter.

Aussi, finalement, en trouvant ton texto tout à l'heure, je me suis dit que j'avais bien eu raison et que c'était donc la bonne attitude à tenir et à retenir.

Car enfin, quelque soit les affres par lesquelles nous passons, la vérité, nous la connaissons tous les deux. La vie doit pour autant continuer, nous savons tous les deux que nous ne pouvons faire plus tout de suite, parce que cela serait trop dur pour tout le monde. Mais en même temps, je crois que nous avons fait ce qu'il fallait pour lancer un signal fort dans nos couples : nous ne resterons pas toujours ainsi, nous vivrons surement un jour dans un monde différent, où nos conjoints d'aujourd'hui n'auront plus la même place.

Aussi, mon amour, je te le répète : tu peux compter sur moi pour préparer cette alternative. Je me suis bien renseigné et j'avance pas à pas dans ce dossier. Je vise à acquérir un appart où nous pourrons commencer une autre vie. Ce ne sera pas bien grand, mais ce sera du provisoire, un abri, en attendant que l'orage se passe.

Si tu le souhaites, à ce moment là, tu me rejoindras. Sinon, je t'y attendrais. Autant qu'il le faudra. Tu prendras tout le temps de réfléchir, je ne te presserai pas, je ne veux pas que tu m'en veuilles plus tard de t'avoir forcé la main.

Je prépare, et tu décides, comme toujours.

En attendant ce moment délicieux, je pense à toi nuit et jour et donc je ne risque pas de t'oublier. Je pense à tous ce que nous avons fait ensemble et je chéris ces souvenirs là comme mon bien le plus précieux. Je sais que tu es sincère, et je comprends tes oscillations, que je trouve légitimes.

Je prie seulement pour que que tu retrouves un peu de sérénité, pour réfléchir. Je ne veux pas que tu te stresses à cause de moi. Je souhaite vraiment que tu prennes ton temps. On a bien attendu 27 ans, c'est pas quelques mois de plus ou de moins qui changeront quelque chose.

Si tu veux me répondre sur ce blog c'est facile : tu vas dans "commentaire", en fin du texte, et tu écris. Tu prends un pseudo (ex : Charlotte), tu mets n'importe quel mail (par ex : charlotte@yahoo.fr), tu ne mets rien dans "site web", tu donnes un titre si tu veux, sinon tu écris directement dans le message et puis tu valides.

Voilà, comme cela j'aurai ton sentiment.

Ne t'inquiètes pas mon amour, nos âmes sont toujours bien branchées. Je te suis, tu me suis. Contre l'amour, le vrai, on ne peut rien, tous les Roméo et Juliette de la terre le savent bien. Et comme on a jamais vu des amoureux de nos âges s'abimer dans les ténèbres, on a toutes nos chances...

J'adore ton message d'aujourd'hui... je t'aime infiniment, pour le reste de ma vie...

21 octobre 2010

Je vis déjà avec toi

Je vis déjà avec toi, car toutes mes actions aujourd'hui n'ont que toi pour finalité. Je me projette dans quelques mois, tout au plus une année, et je nous vois ensemble, je ne peux m'en empêcher, pardon, pardon de t'y entraîner avec moi, mais comme tu me manques c'est affreux, ce soir, la lune était pleine, elle dessinait au milieu des nuages un visage d'ange et des longs cheveux d'argent, c'était toi, me disais-je, c'était toi qui me faisait signe.

Je t'en supplie, ne me laisse pas sans te voir, j'ai trop mal de ne pas te toucher, de ne pas me nourrir de ton odeur, du son de ta voix, de ne pas pouvoir poser mes lèvres sur les tiennes, j'ai vraiment mal, tu me manques, tu es mon air, mon eau, ma terre.
Viens mon amour, rencontre moi, parle moi, ris de moi, j'aime ton rire léger, moqueur, si clair, si prometteur.
Viens mon amour, serre moi contre toi, serre moi dans tes bras, tire sur mes cheveux pour le faire pousser, aide moi à vivre, à aimer, à partager. je suis nu sur cette terre, sans toi je ne vis pas, tu me l'a appris, je t'aime tant pour cela et j'aime toute ta personne, j'aime tes hésitations, tes élans, tes remords.
Où es-tu ce soir, mon amour? moi, je suis avec toi....

20 octobre 2010

Mille questions

J'ai senti que tu étais prête à renoncer, en t'écoutant aujourd'hui. Pourtant tu m'appelles et je t'en suis reconnaissant, oh combien, dans le désert que je commence à traverser. Je ne peux tenir sans te voir, il faut que l'on se retrouve, que l'on ait du temps, pour parler. Tu es mal, je suis mal, simplement parce que nous ne nous voyons plus, que nous sommes obligés d'être avec nos familles, nos conjoints, que l'on aime bien, mais que l'on aime pas. Et nous on s'aime. Pour de vrai. On a cette chance inouïe. On n'a qu'une vie.

Mais on sait qu'il faut résoudre cette équation en faisant le moins de mal possible et pôru cela seul le temps peut nous aider. J'ai dit à ma femme que je ne l'aimais pas au sens où elle l'attendait de moi, pour qu'elle ne se raccroche pas à l'espoir que cela arrive un jour. Mais je lui ai dit aussi que je l'aimais comme ma famille. Je ne veux perdre ni son amitié, ni son respect, ni nos souvenirs, ni l'abandonner. La vie et nous en avons décidé ainsi, même si l'on ne savait pas vraiment ce que l'on faisait.

Je suis sûr que cela est possible. Je ne dis pas que cela se fera sans souffrances et sans sacrifices. Il y aura sûrement beaucoup d'allers et venues entre nous et nos familles. Nous ne pourrons pas vivre 100% du temps ensemble, mais déjà un peu, ce sera beaucoup.
Tu as peur d'être mise à la porte, mais cela ne se fait pas ainsi. Il faudra sûrement gérer des périodes intermédiaires.
Je comprends que dans l'intimité cela doit être encore plus difficile, au moins je n'ai pas cela à supporter. De toutes façons, je ne peux pas me forcer. Mais je suis un homme et c'est finalement facile de dire non.

Comment fais-tu? Je voudrais te serrer contre moi, te consoler, te chérir. Où es-tu, mon amour?
Est-ce que tu pourrais m'oublier ? ou du moins réduire ce souvenir à un vieux souvenir? garder juste au coin de ta tête une vague idée de cet amour, comme d'un amour de passage? Est-ce que tu pourrais y renoncer?
Pourrais tu renoncer à toi même? Pourrais-tu m'abandonner maintenant? Peux-tu imaginer ne jamais me revoir, ou alors par hasard? peux-tu faire une croix sur ce que tu as ressenti pour moi, lorsque nous nous sommes aimé près du lac, où lorsque mon dos était en compote? Je te désire tellement que je vois rouge, que je ne trouve pas le sommeil. Tu ne me désires plus? tu ne m'aimes plus? tu ne veux plus que je te serre dans mes bras, que je respire ton cou, que je t'embrasses à perdre haleine?

Je suis tellement amoureux de toi, que parfois je te parle à haute voix. il faut que l'on se parle, tu me manques trop, je ne tiens pas, je craque, qu'au moins, dans un bar, on discute, comme de vieux amis...

Les 25 et 26/10 je suis en RTT. Quand tu veux je viens, nous nous rencontrons là où nous nous sommes quittés, bien mal en point. On se voit, on se touche, on saura à quel point on se manque.
C'est juste un tout petit peu déraisonnable, mais si peu! Là, sûr, on en fera rien de mal...

Mon amour, si tu ne préserves pas un peu de part de toi même, dans cette histoire, tu vas de venir chèvre...
J'ai peur que tu n'en puisses plus et qu'un jour tu me supplies de ne plus tenter de te contacter, de t'écrire, plus rien, que tu coupes tous les ponts, que ce soit fini. Tu vois, je te le dis, j'ai peur. Avant, je n'osais pas te dire tout cela. avant je ne savais pas que je pouvais avoir confiance en toi.

Je sens l'emprise que cet homme a sur toi, il t'a bien emprisonné dans les fils de la vie quotidienne et des besoins associés.

Mon fils a appris par sa mère que je t'aimais. Un bonne âme l'a rassuré en lui disant que les hommes, c'était comme cela, la proximité de leur fin les rendait pressé de retrouver l'amour à tout prix. Je lui ai raconté que j'étais amoureux, et que cela arrive, que ce n'est pas facile quand on a déjà une femme que l'on aime aussi comme sa famille, mais voilà, ce n'est pas de même nature et ce sentiment là, il se commande pas.Plus tard, je lui raconterai toute l'histoire. il ne semble pas trop inquiet. Je crois qu'il comprend.

Mon amour, pour toujours...je t'en prie, voyons nous...

19 octobre 2010

Dans quelques mois

Ta voix m'a fait du bien, ce soir, même si je la sentais triste, voire accablée. Je prie en mon for intérieur pour que tu tiennes, pour que tu ne te décourages pas, mais en même temps, comment ne pas comprendre que cela doit être difficile pour toi de ne pas se laisser aller, surtout quand tu es sollicitée à ce point, quand il veut bien faire pour te reconquérir, pour que tu ne puisses faire autrement que de se sentir coupable de ne pas aimer en retour.

Je suis dans une situation similaire à la tienne : d'abord, j'ai tous les torts, forcément. J'ai trahi, en plus je ne comprends rien. Je ne sais pas ce que c'est que d'aimer, je n'ai jamais aimé vraiment. J'ai envie de répondre, mais je me retiens. Ce que je ressens, je ne peux l'ignorer.

Alors je cogite. Dans quelques mois, je louerai ou achéterai un studio ou un deux pièces sans doute du côté de Saint Ouen, ou bien dans Paris dans le 11 ou 12ème. Il me faut ce temps pour finir les quelques opérations que j'avais engagées et qui produiront alors leurs effets. De toutes façons, il fallait que nous le fassions en 2011, à cause des impôts. En échange, je dois m'engager à ne pas obliger ma femme à quitter la maison, et donc de continuer à assumer, financièrement.

Je me suis ouvert de ces projets à ma femme. Elle a trouvé que c'était terrible que je lui annonce cela maintenant, mais si je ne l'avais pas fait maintenant, je n'aurais peut être plus tard plus eu assez de force, je ne veux pas prendre le risque de faiblir, de me laisser corroder par le quotidien.

Cela me permettra de mettre progressivement de la distance, d'entrer dans une nouvelle vie. Ce sera une étape de passage, en attendant mieux. Nous voir sera donc possible, autant que nous le pourrons, et sans doute pour ce qui te concerne encore longtemps de façon clandestine. J'ai dit à ma femme que je faisais cela pour pouvoir te voir, passer du temps avec toi et accessoirement, me reposer un peu de tous ces allers et retours à mon boulot qui finissent par me crever, surtout par ces temps de grève.
L'indépendance mentale passe par l'indépendance matérielle, nous ne pouvons rien contre cela. Il faut avoir une possibilité de repli, quand tout va mal, on est plus à égalité avec l'autre, on se sent plus à égalité.
Paris me semble le seul lieu possible, près de tout, de tous, mais respectant nos vies. Plus tard, il sera toujours temps d'aviser.

Voilà, mon amour, mes pensées, comme tu le vois, ne cessent de faire leur chemin vers toi dans l'après. Demain, passe sur Canal plus le film "les regrets", d'Yvan Attal avec Valéria Bruni-Tedeschi qui est presque exactement le sujet de ce qui nous arrive aujourd'hui. Malheureusement, je n'ai pas Canal en clair, mais je trouverai pour le voir plus tard.

Mon amour, où es-tu ? j'aime cette question. Je sais que tu vas me répondre si je te l'envoie. Je sais que tu penses à moi, comme je pense à toi, et je n'ai qu'un but, qu'un objectif maintenant, c'est de permettre que l'on se retrouve vraiment un jour, dans les conditions de transparence et de vérité que notre amour mérite.
Ce sera long, c'est toujours trop long. Mais si nous le voulons tous les deux, qui nous arrêtera?

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