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  • Complètement dédié à toi, à nous : pour une femme qui m'aime et que j'aime, mais qui aime ses enfants et que son mari aime, tous ces amours pour elle, chut, elle est épuisée, maintenant, elle dort, dans cent jours je viendrai la réveiller d'un baiser plus
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30 octobre 2010

Retour au monde normal

Voilà, mon amour, après une nuit de sommeil un peu décousue, interrompue de rêves agités et d'inquiétudes je me réveille dans le monde normal. La déprime d'hier s'est mise en veille, je revis en mode projet, je réfléchis de nouveau, je me projette, je "nous" projette dans le futur et c'est bon de pouvoir le faire avec suffisamment d'énergie pour y croire.

Pendant ce temps je t'imagine en famille, et comme chaque fois je me demande ce que tu fais, comment tu passes ce temps qui ne passe pas, ou alors vraiment pas vite, comment tu vis ta vie avec ton conjoint, alors que pour moi cela devient petit à petit invivable, parce que je ne supporte plus rien, surtout pas les défauts que j'ai toujours connus et endurés, et les miens remontent donc eux aussi assez vite à la surface.

En fait, je suis devenu une poudrière. Je sens qu'une étincelle de trop, et ce sera comme le drame de Toulouse, où l'usine chimique a pété la moitié d'un quartier : un grand trou d'air, une secousse, et je partirai, comme  un seul homme. Où, je ne sais pas, chez ma soeur sûrement, en attendant de m'organiser.
Pourtant, dès que mon raisonnement redevient clair, je sais que j'ai tout à perdre d'un tel éclat. Alors je patiente et je me remets à phosphorer pour préparer des lendemains qui chantent (enfin, seulement si tu les partages)...

J'ai besoin d'espace pour réfléchir et demain je vais donc parler avec soeur. Je mesure combien on est l'un pour l'autre et cela me rassure, je peux compter sur elle comme elle peut compter sur moi, cela fait du bien dans ce monde de brutes. Et au moins je peux parler de toi, de nous, cela me fait un bien fou.

Mais tout cela n'efface pas le principal : je t'aime pleinement, totalement, j'ai tellement envie de te serrer dans mes bras, de te cajoler, de ton odeur, de ta voix, de tes mots, comment m'en priver, c'est inhumain, c'est contraire à l'intelligence, au coeur, aux lois de la nature, comment tu fais, pour rester silencieuse, pour rester loin quand je n'ai qu'une envie, te rejoindre, même un quart d'heure, dans un café, pour me dire que tout cela n'est pas un songe, que c'est vrai, que tu m'aimes, que tu souffres aussi de cette absence, de ce manque, qu'il te torture autant que pour moi, que tu flanches parfois, que tu rêves d'un autre futur, que tu y crois, que tu l'appelles de tout ton coeur...

Et puis zut, je t'aime, c'est tout, c'est puissant, c'est présent, tangible, comme l'air, comme la lumière, comme l'odeur de la forêt après la pluie, je suis submergé de cet amour, empli, engourdi, dépassé, possédé, conquis, perdu sans lui....mais tu vas bientôt m'appeler, je le sens. Nos âmes,mon amour, nos âmes se parlent, se mélangent, et je les entends qui s'esclaffent de nos doutes.

A bientôt donc...

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