Je te serre contre moi
Ce soir, je pense à toi, comme si souvent, dès que le jour décline, je me demande ce que tu fais, ce que tu penses, ce que tu vis. Je voudrais te serrer contre moi, tendrement, comme si l'éternité nous appartenait, comme si je n'avais que toi au monde, dans le creux de mes bras, je t'embrasserai, à perdre le souffle, à me noyer de plaisir.
Nul doute n'est plus permis : malgré la séparation, malgré les incertitudes, malgré les difficultés, les impatiences, les improbabilités, je continue de t'aimer, c'est comme une source d'abondance, qui ne faiblit jamais, dont la force est telle qu'elle ne s'arrête sur rien, rien d'autre que toi. Tu es mon rêve, tu es mon oiseau totem, tu es le signe même de ma liberté, je ne vis que par toi, vraiment, je te veux, je suis à toi, tu es à moi, jusqu'à mes dernières forces, je le croirai, je le dirai.
Ce soir, je suis triste de ne pas pouvoir te parler. Le WE s'est passé sans que rien ne change dans ma vie, si ce n'est qu'à chaque minite, c'est à toi que je parle, c'est vers toi que vont mes sourires, ma joie, mon éspérance, c'est toi, tellement toi, j'ai besoin de ta main sur ma joue, j'ai besoin de ton amour pour vivre, sans toi, tout me parait si faux, si vain...
Je t'en supplie, autant que tu le peux, pense à moi, appelle moi. Ne perdons pas ce fil, ce ténu espoir de vie, de rire, de gaité.