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  • Complètement dédié à toi, à nous : pour une femme qui m'aime et que j'aime, mais qui aime ses enfants et que son mari aime, tous ces amours pour elle, chut, elle est épuisée, maintenant, elle dort, dans cent jours je viendrai la réveiller d'un baiser plus
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28 janvier 2011

Incorrigible

Voilà, finalement ton mari m'a contacté. C'est un homme bien ce type, bien ancré de la réalité, tout mon contraire, en fait. Je lui ai dit qu'on pourrait être ami, seule ma faute nous sépare.

Il m'a demandé si j'étais prêt à te prendre avec moi, qu'il allait foutre vos trente ans de vie et celle de ses enfants en l'air, qu'il allait rompre parce qu'il ne pouvait continuer à supporter notre relation, devenue pourtant seulement très textuelle depuis ta promesse et que j'ai respectée.

Je ne m'y attendais pas, j'ai été pris au dépourvu.

Je lui ai opposé que ce n'étais pas si simple, que cela ne dépendait pas que de moi, que tu devais t'exprimer là dessus. Mais pour lui, tu n'es plus en mesure de décider, tu ne sais pas, ton coeur balance, tu es perdue et ma présence te trouble trop pour renoncer à moi ou à lui.

Je lui ai demandé d'avoir un dernier entretien avec toi, mais ce n'est pas passé. Peut être me rappeleras-tu, une dernière fois, il s'y attend. J'ai défendu l'idée que ton choix serait ainsi un choix éclairé, qu'après notre discussion, si tu choisissais de rester avec lui, ce serait en toutes connaissances de cause. Mais il y des limites même pour un homme bien.

En fait je connais ton choix du jour, et je ne peux t'en vouloir. Je n'ai pas de logis à t'offrir, où m'attendrais-tu ? et puis pour tes enfants, je connais la catastrophe que représente une séparation, surtout d'avec un type bien, à qui on ne peut pas reprocher grand chose, tu endosserais le rôle de la méchante mère.

Cela m'a donc paru logique de lui promettre de m'effacer, de me faire oublier. Je me suis condamné moi même à mort, à mort de l'âme, parce que pour le corps, je dois songer à donner le change, pour ne pas inquieter ma famille, pas la priver de mon soutien, des fruits de mon travail, de ma présence rassurante à leurs côtés. mais quelle épreuve ! Deux fois dans la même semaine. Une fois après que tu m'ais demandé de ne plus t'appeler, une fois lui promettre à lui de m'effacer. S'effacer, c'est le mot. renoncer à soi, renoncer à l'amour que l'on sait partagé, renoncer à la joie de ton sourire, la fougue de tes baisers profonds, la sonorité magique de ton rire, le dessin de ton corps ondulant dans sa marche à mes côtés, renoncer à l'ivresse, au bonheur de ta présence, aux discussions mi sérieuses, mi légères des nos après midi.

J'ai regardé les voitures qui passaient assez vite dans la rue du départ à Montparnasse et j'ai été tenté : ce serait simple d'en finir tout de suite, mais ce n'est pas sérieux.

Si tu te séparais maintenant, finalement contre ton gré, tu m'en voudrais, tu t'en voudrais, tout le reste de ta vie. Je crois pourtant mon amour assez fort pour supporter ce doute, mais j'ai peu de temps à donner, entre un job trop prenant et déjà une famille, alors tu serais souvent seule, avec tes doutes et tes enfants te le ferait payer cher. Serais-tu assez solide pour l'encaisser?

Sache quand même ce que je t'aurais proposé, si tu m'avais appelé : lâchons tout et partons tous les deux, on verra bien. Je louerai quelque chose et on avisera ensuite. En somme, comme si l'on partait en voyage, à leur nez et à leur barbe. rendez vous dans 15 jours, le temps de trouver.

Je crois que tu n'es pas prête, mais moi oui. On a pas deux vies. On est adultes, les autres aussi. Et notre porte sera toujours ouverte aux enfants, on les laissera pas tomber, on gèrera. Ce sera dur, au début, on sera incompris, on sera que tous les deux, nos enfants nous haïrons. Mais on leur montrera qu'on est pas simplement égoïste. On leur dira : c'est ça la force de l'amour, c'est pas autre chose, on vous aime à fond, c'est pas la question, mais c'est de nos vies qu'il s'agit.

Si tu dis oui, dans 15 jours on est ensemble.

Si tu dis non, je te dirais alors : endormons nous, quelques années, mais promettons de nous retrouver, quand les enfants seront encore un peu plus indépendants; ça leur donne un peu de bonus, de bonheur. D'ici là, j'aurai gagné ma liberté, je t'attendrais dans un gite à moi, je te ferais passer, par notre connaissance commune, des nouvelles, à moins que tu ne viennes de temps à autre consulter ce site, qui t'es dédié.
Je t'y écrirai souvent.

Voilà, mon amour, il ne me reste plus qu'à attendre, un mot, un signe de toi. Mais sache le, je serai une présence invisible toujours près de toi. Je prendrai de tes nouvelles, je t'écrirai, tu verras parfois dans la rue ma silhouette furtive. Je ne m'arrêterai pas. J'attendrai, j'attendrai que lassée de ta prison dorée, tu prennes ton essor, que tu t'offres la liberté.

Grâce à toi, j'ai fait un pont avec celui que j'étais avant le meurtre de ma mère. Je me suis retrouvé. tu m'as retrouvé. Je tâcherai de garder l'énergie que tu m'as offerte, j'espère qu'en retour ta vie s'éclairera, une fois passé la tempête de ces derniers jours. Je t'aime, je t'aime profondément,sincèrement, te regarder, t'entendre, te sentir me touche au delà du raisonnable, raisonne si profondément en moi... pour toi, je peux tout sacrifier, tout endurer, tout gérer et comme j'ai dit à ton mari, qui ne peut et ne veut en croire un mot , te partager.... Ce qui m'importe, c'est ton bonheur, seulement ton bonheur....
Je t'aime, je sais, incorrigible.

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